Le modèle des entreprises familiales allemandes menacé Contenu réservé aux abonnés
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Fiscalité, querelles familiales, démographie… une crise d'identité menace les entreprises familiales au coeur du modèle allemand depuis le « Mittelstand » jusqu'aux géants BMW ou Aldi.
Par Nathalie Steiwer
Le champion allemand des pompes à chaleurs, Viessmann, se vend à l'Amérique, le roi du biscuit, Bahlsen , s'émiette à tout vent et la famille Albrecht , propriétaire d'Aldi Nord, est à couteau tiré avec Babette, la veuve de l'un des héritiers du groupe… Y aurait-il quelque chose de pourri au royaume des grandes familles qui dirigent l'économie allemande ?
Les entreprises familiales constituent « le meilleur de notre économie de marché », a voulu rassurer le ministre fédéral des Finances, Christian Lindner, lors de leur dernier congrès à Berlin : elles sont attachées à un territoire, un gage de stabilité et « se soucient davantage du long terme que les managers du DAX qui cherchent à maximiser les résultats à chaque fin de trimestre », soutient-il.
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