Climat : les énergéticiens sous la pression des actionnaires Contenu réservé aux abonnés
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Après BP et Engie, les actionnaires de Shell et ceux de TotalEnergies se prononceront les 23 et 26 mai prochains sur des résolutions climatiques dissidentes, déposées par des minoritaires. ISS, l'agence américaine de conseil en vote a recommandé de voter « contre » à l'assemblée générale de Shell, mais « pour » à celle de TotalEnergies.
Fin avril, des actionnaires ont réclamé à Engie de pouvoir mieux évaluer sa stratégie climat. Leur résolution a été rejetée mais elle a tout de même été approuvée par un quart des votants. Pour une résolution dissidente (non soutenue par le conseil d'administration), c'est beaucoup. A tel point qu'à l'issue de l'assemblée générale (AG) , Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d'administration, a tenu à rassurer les minoritaires : « cette demande a obtenu le soutien d'un certain nombre de nos actionnaires. […] Le conseil en tiendra compte dans ses réflexions sur la manière de poursuivre le dialogue sur ces sujets climatiques ».
Chez BP, le constat est similaire : le 27 avril dernier, 16,75 % des actionnaires ont voté pour une résolution proposée par le collectif d'actionnaires activistes Follow This, qui aurait forcé BP à revoir ses plans de transition énergétique pour les rendre plus ambitieux. En 2022, cette résolution n'avait remporté que 14,9 % des voix.
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